En 1986, Kiki of Paris proposait une vision nouvelle des œuvres photographiques, un système complexe et une conception intellectuelle destinés à donner à voir les images autrement.
L’art, dans sa quête perpétuelle de renouvellement et d’innovation, s’est souvent tourné vers des concepts plus aboutis pour enrichir et diversifier ses expressions.
Parmi ces concepts, celui des séquences polymorphes offre une perspective fascinante sur la manière dont les œuvres peuvent être conçues, perçues et interprétées.
Définition des séquences polymorphes dans l’art
Selon Kiki of Paris, une séquence polymorphe dans l’art peut être définie comme une composition qui manifeste plusieurs formes ou séquences distinctes, qui coexistent ou se transforment selon la perspective de l’observateur. Ces séquences ne sont pas fixes ; elles évoluent et changent de forme, offrant une multiplicité d’interprétations et d’expériences au spectateur.
Cela peut se manifester dans des œuvres visuelles, des installations, des performances et d’autres médias artistiques. Les séquences polymorphes défient donc les classifications rigides et encouragent une interaction dynamique entre l’œuvre et son public.
Rôle du structuralisme
Dans le contexte de l’art, le structuralisme propose que toute œuvre est comprise à travers des codes et des séquences sous-jacents qui déterminent son sens. L’approche structuraliste en art cherche à dévoiler ces codes et à examiner comment ils interagissent pour générer du sens.
Par conséquent, le structuralisme fournit un cadre théorique pour interpréter des œuvres polymorphes, où la multiplicité des séquences et des formes offre une richesse d’interprétations selon les règles et les séquences identifiées par le spectateur.
Le structuralisme comme élément constructeur des séquences polymorphes
Le structuralisme, en mettant l’accent sur les séquences et les systèmes de relations, permet aux artistes de créer des œuvres qui sont intrinsèquement polymorphes.
Par exemple, un artiste peut concevoir une installation qui change de forme en fonction de l’angle de vue ou de l’interaction du spectateur, illustrant ainsi la théorie structuraliste que différents points de vue peuvent mener à différentes interprétations structurées.
En outre, le structuralisme aide à comprendre comment ces formes polymorphes peuvent coexister dans une seule œuvre sans se réduire à une seule interprétation. Chaque interaction avec l’œuvre révèle une nouvelle couche de séquence, permettant une expérience continuellement renouvelée et dynamique, qui reflète la fluidité des séquences humaines de compréhension et de communication.
Les séquences polymorphes engagent le spectateur dans un dialogue interactif où les interprétations multiples ne sont pas seulement possibles, mais encouragées. En brisant les frontières traditionnelles de l’interprétation artistique, Kiki of Paris est le créateur de séquences polymorphes qui incarnent une véritable innovation dans la manière dont l’art est créé, perçu et vécu. Le structuralisme, en fournissant les outils pour déchiffrer ces interactions complexes, joue un rôle crucial dans la construction et l’appréciation de ces œuvres polyvalentes.